J'ai lu : les Pérégrines
Après 3 heures profondément plongée dans ma lecture dont je n'arrivais pas à sortir, je viens de terminer "les Pérégrines", un très beau roman en deux tomes de Jeanne Bourin, connue pour ses romans historiques et sa prédilection pour le Moyen-âge.
Le grand feu, la chambre des dames, le jeu de la tentation... çà vout dit sûrement quelque chose.
Dans les Pérégrines, Jeanne Bourin nous emmène en croisade : le Comte de Toulouse, Godefroid de Bouillon, Antioche, Jérusalem... de quoi réveiller de vieux souvenirs scolaires.
Mais surtout une magnifique saga, car les croisades, ce n'était pas seulement l'affaire des religieux, des ducs, des comtes et de leurs armées. C'était aussi l'affaire des croyants, d'humbles gens voulant reprendre le tombeau du Christ aux "infidèles". Et les femmes n'en étaient pas absentes.
Alors que nous allons aujourd'hui à New-York, en Chine ou à l'autre bout du monde en quelques heures, il est difficile de s'imaginer ce que pouvait être une croisade : cet incroyable périple partant de France et allant à pieds à Jérusalem.
C'est pourtant ce qu'ont fait des centaines, des milliers de chrétiens.
Parmi eux, une famille partie de Chartres. Garin, le parcheminier, sa mère Berthe la Hardie, ses 3 filles Brunissen l'aînée, la rousse et flamboyante Flaminia et la jeune Aläis (15 ans) et son jeune fils, Landry, jumeau d'Alaïs.
Au cours des 3 ans que va durer ce voyage vers la ville sainte, nous allons vivre avec eux l'avancée vers le tombeau. Nous allons découvrir les splendeurs des villes conquises, mais aussi les épreuves qui vont jalonner leur route : les marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, la mort, les embuscades et les combats, et les rivalités qui opposent les seigneurs francs.
Mais les trois soeurs vont aussi nous entrainer dans des histoires d'amour passionnées et contradictoires, des histoires d'amour qui pourraient les faire sombrer dans le péché et les détourner de leur unique but : arriver à Jérusalem.
Un beau, très beau roman !