On y retourne ?
Où çà ? mais à Saint Cirq Lapopie bien sûr car j'étais trop déçue la semaine dernière de n'avoir pu voir le chemin de halage creusé dans la falaise.
Nous y sommes donc retournés hier avec Lélenne et les jeunes.
Même programme que la semaine dernière, mais grâce aux explications de Matie, une lectrice montalbanaise, nous avons trouvé facilement ce que nous voulions voir
En fait nous étions partis du village en allant vers Bouziès alors qu'il vaut mieux partir du port fluvial de Bouziès et aller vers St Cirq. Nous aurions fini par trouver mais le chemin était nettement plus long.
Merci Matie !
Retour donc à Saint Cirq Lapopie.
L'approche du village est toujours un bonheur
Perché sur son rocher Saint Cirq domine le Lot et sa vallée
et du haut de ses remparts, les visiteurs ont une jolie vue sur le village médiéval et l'église dédiée à St Cyr
Nous ne sommes pas les seuls à être montés sur ces remparts et nous avons nous aussi apporté "notre pierre à l'édifice"
Après un tour dans les ruelles du village et quelque entrées dans de jolies boutiques, pique-nique près du port fluvial où se trouve depuis sans doute bien longtemps ce vieux bateau
C'est le point de départ de notre balade sur le chemin de halage.
On longe d'un côté le Lot qui se prélasse au soleil, de l'autre d'imposantes falaises dont certaines porteuses de grottes
Puis très vite nous nous trouvons dans la partie creusée par l'homme il y a plus de 150 ans.
Ce chemin à flanc de falaise, et même dans la falaise, permettait aux chevaux de tirer les bateaux et les gabarres à fond plat qui remontaient le courant.
Après un kilomètre et demi à peu près, on atteint une écluse entièrement manoeuvrée à la main car le site est classé.
Très intéressé, Remy (le copain de Lucie) a gentiment aidé l'éclusier à fermer puis ouvrir les vantelles
Une belle surprise nous attendait sur ce chemin de halage : un bas-relief réalisé dans les années 80 par Daniel Monnier, un sculpteur Toulousain qui a reproduit sur cette falaise sa vision du Lot, de sa flore, de sa faune et des fossiles.
Par le travail de l'artiste, la pierre est devenue douce, lisse et par endroits luisante
Dans ce texte très intéressant Daniel Monnier raconte l'histoire de cette oeuvre.
Et sur cette partie d'ouvrage il inscrit sa certitude que son oeuvre lui survivra.
on peut y lire : une chose est sûre c'est qu'avant que ce bas-relief ne s'effrite à nos pieds, j'ai quelques raisons de croire ques les arrière-petits-enfants de ceux nés aujourd'hui m'auront rejoint, étendus face au ciel"
un rêve d'éternité.....
C'était une belle journée et cette fois, je suis satisfaite : j'ai vu le chemin de halage. Mais nous reviendrons sans doute encore faire cette belle randonnée.