De l'eau, des restos, des tracteurs..... tout çà en vrac !
Quelques photos en vrac, comme je le fais de temps en temps pour vider mon appareil photo.
Ces derniers jours, j'ai l'impression d'avoir vécu à 100 à l'heure..... mais roulé beaucoup moins vite.
Mercredi dernier, il y avait des manifestations d'agriculteurs et la consigne de n'aller en ville qu'en cas de besoin absolu. Les écoles étaient fermées, pas de ramassage scolaire mais un grand soleil qui donnait envie de sortir.
Nous avons décidé d'aller voir les inondations sur la petite route où nous allons souvent marcher.
La veille, fiston y était allé et la route était coupée.
Mercredi c'était "déjà" la décrue mais il était évident que l'eau était passée la veille sur la route
Au moment de se jeter dans l'Aveyron, à Bruniquel, la Vère était bien agitée, la chute au moulin était impressionnante et les vagues n'avaient pas grand chose à envier à l'océan
De l'autre côté de la route, l'Aveyron avait quitté son lit
et même si l'eau est redescendue, les arbres prennent encore un bain de pieds....
et il vaut mieux attendre un peu pour aller pique-niquer.
Jeudi après midi c'était club, avec encore de beaux ouvrages terminés, un bon goûter et des copines qui s'entraident
Et le soir, repas au restaurant d'application du lycée où Alexis prépare son bac pro cuisine, un repas spécial destiné à participer au financement de leur prochain voyage en Corse.
Au menu champagne et amuse-bouche de poisson sauce pesto, cannelé de merlan avec une sauce à savourer à la cuillère, carré d'agneau et gratin de pommes de terre pour les messieurs, vapeur de loup sauce vin rouge et pomme de terre fondante pour les dames, et pour tous une tarte soufflée à la poire.
Intimidé, Alexis attendait ses copains pour venir en salle, mais comme il était seul à avoir sa famille "au resto", son professeur a insisté pour qu'il vienne nous retrouver en fin de repas, et en tenue.
Un beau moment pour toute la famille et Anaïs était heureuse de voir "grand frère" un soir de semaine
Vendredi, c'était la soirée magique au festival des lanternes de Gaillac, avec les retrouvailles et le repas partagé chez mon amie Michele (Mitoune)
Lundi journée dans l'Ariège pour aller retrouver mon amie Brigitte pas vue depuis bien longtemps.
Fidèles à nos habitudes, nous nous sommes retrouvées sur le marché de Mirepoix, sous un magnifique ciel bleu et un grand soleil.
Repas au resto bien sûr, puis un petit tour dans sa boutique "bobines et fantaisies", fermée le lundi mais qui a ouvert ses portes pour moi
J''ai pu admirer sa vitrine "spéciale JO" et son soutien à Perrine Laffont, l'enfant du pays.
Je lui ai même "piqué" sa photo car la mienne est vraiment vilaine, entre le soleil et une voiture garée devant la porte qui se reflète dans la vitrine....
Au retour, mauvaise surprise : les agriculteurs ont repris leur manifestation. Plus de trois quarts d'heure pour faire un trajet sur la rocade qu'on fait en principe en un petit quart d'heure.
Et çà continue !
Alors qu'ils sont aujourd'hui censés bloquer la rocade toulousaine, certains n'ont pas fait le trajet et continuent localement.
A midi encore, des tracteurs et des remorques sur la rocade
trois tracteurs qui roulent de front, à 10 km/heure.....
çà fait vite de longues files de voitures et des dizaines de camions qui "bouchonnent" . Alors imaginez 150 tracteurs ! !
depuis 3 jours, c'est pour nous 50 minutes à une heure, matin et midi, pour faire les 17 kilomètres qui nous séparent de la Croix-Rouge...
A midi encore, l'accès à l'autoroute était coupé par des pneus et autres cochonneries qui brûlaient sur la route
mais miracle ! "notre" sortie était enfin dégagée, gardant cependant les traces de l'occupation, du fumier, des cageots, des pneus....
Pour "le fun" des photos de presse qui circulent depuis lundi après-midi : des agriculteurs en colère nus sur la rocade, menaçant de "ne remettre leur calcif" que pour s'asseoir à la table des négociations.
Mais ils ont dû se rhabiller depuis car il ne fait pas bien chaud et leur situation n'intéresse pas les ministres, les élus européens ou autres politiques.
Qu'est ce que çà peut faire que Montauban soit bloqué depuis 3 jours, que des salariés mettent deux heures pour aller à leur boulot, que des camions se retrouvent déviés vers un centre ville totalement engorgé ?
Montauban, c'est loin de Paris !
Personne n'en parle, les médias nationaux sont aussi silencieux que le ministre de l'agriculture.
Peut-être, si Toulouse, capitale régionale, est bloqué, peut-être s'interressera-t'on à la situation de ces agriculteurs désespérés ?
Leur mouvement de colère est légitime, comme l'est celui des surveillants de prison, celui des employés des EHPAD, des hôpitaux.... mais quand même j'ai hâte que la situation redevienne un peu plus normale.