Je vais pouvoir tricoter
Pendant des années, j'ai beaucoup tricoté, pour habiller les enfants d'abord, puis pour occuper mes heures de trajet quotidien en train.
Puis les douleurs d'épaules m'ont fait renoncer et me tourner davantage vers la broderie.
Mais depuis quelques temps, l'envie est à nouveau là et je me fais de temps en temps plaisir avec quelques châles ou petits bonnets.
Mais en ce moment tout semble se liguer contre moi pour que je revienne au tricot.
D'abord, il y a eu mon amie Brigitte qui m'a annoncée la future fermeture de sa mercerie.
çà m'a beaucoup peinée car j'aimais sa boutique et c'était un lieu de rendez-vous amical.
Elle soldait la laine.... je suis immédiatement allée la voir, pendant qu'il y avait encore du choix et je ne suis pas revenue bredouille
Et puis il y a deux semaines une de mes bénévoles m'annonce que l'Oasis, l'un des rares magasins laines et tissus de Montauban va fermer définitivement : ils soldent, elle voudrait y aller mais elle s'est cassé le bras, ne peut pas conduire ....bref je lui propose de l'accompagner.
Et ce qui devait arriver arriva !
Je suis moi aussi revenue avec un stock de laine, car quelqu’un de mon entourage a envie depuis longtemps d'un pull irlandais. A 1€ la pelote, c'est sans doute le moment de lui faire plaisir.
15 pelotes pour être sûre d'en avoir assez, et deux pelotes de laine layette dont j'ai souvent besoin.
Et moi qui disais que je voulais vider mon stock.... çà me semble un peu compromis.
Des avancées
Comme beaucoup de brodeuses sans doute, j'ai plusieurs ouvrages en cours, mais j'ai une méthode qui me permet de les faire tous avancer.
D'abord je me tiens à jour sur les SAL ; je suis donc à jour sur celui de Mimi89
C'est d'autant plus facile qu'il est très agréable à broder
Pour mes autres ouvrages, je vous l'ai déjà dit : ils sont chacun dans une pochette, avec la grille, les fils et des ciseaux et chaque jour, je prends une pochette au hasard.
Il m'arrive souvent, emportée par mon élan ou pour le plaisir de broder deux jours de suite la même grille..
Et pour les ouvrages plus anciens, ceux un peu délaissés ou oubliés au fond du panier, je me suis inscrite sur mon forum préféré aux "mardis des UFO" qui consistent à consacrer le mardi à reprendre ces ouvrages abandonnés.
Et là aussi, je respecte la rêgle puisque quand j'ai ressorti cette belle grille, il y manquait 2 frises
La semaine dernière, la longue frise du bas était terminée
Il ne reste à broder qu'une frise verticale, qui comme je le pensais sera plus facile et plus rapide que la frise horizontzle.
Je l'ai commencée mardi...
J'espère vous montrer cet été cet ouvrage terminé.
J'ai lu : les fiancés de l'été
Je viens de dévorer un roman de Christian Laborie, un auteur régional que j'ai déjà eu l'occasion de "croiser" dans mes lectures.
Ariane vit heureuse au domaine des Abarines en Lozère , dans l'entreprise familiale de créations de chaussures.
Depuis qu'elle est enfant, elle rêve de devenir institutrice ; mais elle aime dessiner, surtout des chaussures et abandonnant son envie d'être institutrice, rêve de devenir styliste dans l'entreprise familiale. Son père ne s'oppose pas à son projet mais souhaite qu'elle apprenne le métier dans une école parisienne.
Elle est amoureuse de Raphaël, le fils d'un ami de son père qui lui doit rejoindre une école d'architecture à Montpellier.
Avant de partir chacun dans leur direction, ils décident de se fiancer au début de l'été, envisageant de se marier dès la fin de leurs études.
Mais, même si dans ce coin de Lozère, on semble épargné, loin de tout, la guerre est là, changeant le destin des amoureux.
Ariane ne partira pas à Paris, Raphaël est mobilisé, et les projets de mariage remis à plus tard.
Et quand la guerre se rapproche, que les Allemands envahissent la zone libre, le domaine et l'entreprise familiale sont réquisitionnés.
Ariane est déchirée entre son fiancé et sa cohabitation avec l'ennemi.....
Et ce qui pouvait me sembler au début de ma lecture un gentil roman un peu "fleur bleue" devient un grand et beau roman dans lequel entrent la peur, la Résistance, la torture, la déportation et la trahison.
J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce roman.
Bonne journée à toutes
Pour Rémi, un plaid d'amitié
Lorsqu'Hélène nous a quittés, elle avait un certain nombre d'ouvrage en cours, broderies et patch.
Parmi eux un patch dans les tons de bleus et marrons qui plaisait à Rémi et qu'il voulait emporter.
Mais il n'était pas terminé...
Je lui ai promis de le garder pour lui et de le faire terminer car j'étais bien incapable de le faire moi-même.
C'est là qu'intervient l'amitié et la solidarité des brodeuses et autres amoureuses de fils.
Un peu perdue, je parlais de ce patch à Sandra, une copine du club des Filoutes de Montbeton (82)
Sandra a mobilisé quelques "filoutes" sur ce projet et samedi après-midi, elle m'appelait pour me dire que je pouvais récupérer "mon bien".
Comme je voyais Rémi le lendemain, les choses n'ont pas trainé et une heure plus tard, très émue et pleine de reconnaissance, je récupérais cette merveille
J'aime beaucoup l’harmonie des couleurs choisies par Lélenne
Et je suis consciente du très gros travail qui a été fait.
Sur deux côtés, Hélène avait travaillé des demi-motifs mais pas sur les autres côtés...
Personne ne savait comment elle avait l'intention de terminer cet ouvrage. Le savait-elle ?
Alors les "Filoutes" ont choisi un tissu gris clair et gansé le tout de bleu dur.
Très respectueuses, elles n'ont pas voulu toucher au travail de Lélenne, et ont renoncé à la facilité de couper les blocs montés pour faire une bordure droite.
J'imagine la difficulté de cette bordure épousant les blocs et j'en suis d'autant plus reconnaissante envers Sandra, Anne, Martine, Ginette.... et peut-être d'autres encore...
Hier, jour de l'anniversaire de sa maman, je remettais le plaid à Rémi, comme un petit signe venu d'ailleurs. Son bonheur faisait tellement plaisir à voir.
Pourrais un jour remercier "les Filoutes" à hauteur de leur dévouement et de leur amitié ?
Aujourd'hui...
Aujourd'hui, c'est la fête des mères et nombreux vont être les petits qui ce matin vont dire "bonne fête maman" avec sans doute poème et petits cadeaux.
Mais mon cœur de maman a eu très mal quand j'ai réalisé que la fête des mères tombait cette année le 4 juin.
Le 4 juin, c'est un jour important de ma vie : c'était la naissance de mon premier bébé, la naissance de mon Hélène...
Et j'ai eu encore plus mal en pensant à mes "petits", à Lucie et Rémi qui ne pourront souhaiter à leur maman ni la fête des mères ni son anniversaire.
Alors, comme toujours, nous avons décidé d'être ensemble aujourd'hui, tous, enfants et petits-enfants, resserrés autour de Lucie et Remi.
Et il ne fait aucun doute que "Lélenne" sera parmi nous, entre nous, dans le coeur et les pensées de chacun....
Pour elle, sa fleur préférée
et pour vous toutes
Au jardin....
Il me semble bien triste le jardin depuis quelques temps.
D'abord il y a eu les travaux au mois de février l'année dernière, qui ont détruit des parterres d'iris mais aussi enseveli je ne sais où les tulipes et les jacinthes.
Puis il y a eu la sécheresse et l'interdiction d'arroser. Là aussi pas mal de pertes, y compris dans les arbustes.
Alors pour ne pas investir inutilement, les arbustes morts n'ont pas été remplacés et pas de fleurs plantées car il est fort possible que l'interdiction d'arroser soit à nouveau la consigne de l'été.
Cette année encore les iris ont très peu fleuri. On a prévu de les changer de place çà va peut-être les "booster"
J'ai quand même eu le plaisir de voir fleurir ce bleu nuit qui n'avait pas fait de fleur l'année dernière
et je suis arrivée à temps pour récupérer celui(
-ci que la pluie avait couché au sol
Quelques roses sur ce rosier planté il y a des années..
le rosier tige offert par M. Quaquie il y a plusieurs années ressemble cette année à un rosier pleureur, mais nous offre une profusion de petites roses
Le point d'orgue du jardin est en ce moment la fleur du yucca qui n'a jamais été aussi belle.
Avec l'arrivée de la chaleur, je crains fort que d'ici quelques jours il n'y ait plus que de l'herbe et les arbustes en attendant la floraison des arbres d'été..... s'ils fleurissent.
Le bel iris
J'ai craqué (une fois de plus) en voyant un jour ce bel iris sur un blog.
Comment résister ?
J'ai mis pas mal de temps à le broder car il nécessitait beaucoup d'attention et de nombreux changements de couleurs.
Le voici terminé.
C'est une grille de Martine Rigeade.
Je n'ai pas pu suivre exactement les consignes de la créatrice qui préconisait de broder certaines parties avec deux fils, d'autres avec un seul fil.
Comme je l'ai brodé sur un lin 16 fils, je n'ai bien sûr utilisé qu'un seul fil pour tout l'ouvrage.
Mais je suis ravie du résultat.
Je vais vendre la grille originale (en parfait état). Si quelqu'un est intéressé...
En famille
J'ai la chance d'avoir de vrais amis, beaucoup de copines, des passions et beaucoup d'activités associatives ; je suis de ce fait très entourée.
Mais le plus important pour moi, c'est la famille. La famille c'est le refuge, c'est là qu'on puise ses forces et son énergie. On peut rire ensemble, pleurer ensemble, y trouver de l'aide ou des conseils, se soutenir dans les moments difficiles.
Je suis très attachée à la valeur famille, et je suis heureuse de voir que cette valeur est partagée par mes enfants et petits-enfants.
Nous ne ratons aucune occasion de nous voir, nous fêtons ensemble tous les évènements, les anniversaires, nous avons créé un groupe whatsApp pour communiquer, et sans être intrusifs, nous nous intéressons à la vie des autres : la construction de la maison de Lucie, les études et le stage de Rémi, la formation de caviste d'Alexis et nous accompagnons Anaïs sur ses compétitions ou ses galas
Et bien sûr c'est chaque fois l'occasion de quelques photos que j'ai envie de partager ici.
Il y a un petit moment déjà, nous avons fêté l'anniversaire de Lucie.
Pour la première fois, elle l'a organisé chez elle, toute seule et bien sûr nous y étions tous
Tellou, Alexis, puis M. Quaquie, Arnaud (fiston) Rémy compagnon de Lucie puis, devant, Rémi, Lucie et Anaïs, dite la Pépette. Il ne manque que moi sur la photo puisque j'étais derrière l'appareil.
A l'issue du repas, Lucie nous a emmenés voir le terrain sur lequel va être construite leur maison.
***
Le mois dernier, nous sommes allés, en famille, diner au restaurant d'application où l'ami d'Alexis est professeur de service.
Un délicieux repas : tartare de saumon avec son œuf poché et son tatin de légumes, filets de sole avec une sauce délicieuse et ses petits légumes et tarte fine aux pommes avec sabayon, chantilly et pommes caramélisées et flambées
Les regards étaient dirigés vers la table voisine....
Même celui de la Pépette, très sage et très sérieuse...
parce qu'à la table voisine se préparait déjà le dessert...
petit tour de table....
quel bonheur pour moi de les voir si proches, si complices.
Une petite attention particulière : parce que nous avons laissé Alexis choisir les vins en disant qu'il était dans la profession, on lui a fait apporter une coupe contenant des paillettes d'or. C'est plus pour le fun que pour le goût.
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Et puis il y a eu les vacances en Corse pour Tellou, Jérôme et Anaïs.
Pas pour nous, mais nous ne sommes jamais exclus et recevons régulièrement des textos et des photos.
Dès le départ.
Non ma Chérie, tu n'es pas sur le Titanic et heureusement !
pendant la traversée
et pendant leur séjour
et oui, même en Corse il a plu
encore une photo qui fait du bien à mon cœur de maman
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Enfin dernier moment en famille, dimanche dernier.
Un moment avec mon "Réminou" qui m'avait fait une demande surprenante : il a voulu que je lui apprenne à tricoter.
Je suis bien consciente que ce n'est pas moi qui aurais du le faire.... mais je suis contente qu'il me l'ai demandé
On a beaucoup discuté, de son stage actuel, de la suite de ses études... avant d'aller passer un moment chez Tellou car il avait aussi envie de les voir...
Je sais que toutes les familles ne sont pas les mêmes, certaines se déchirent ou s'ignorent. Pour moi la famille, c'est le bonheur et l'amour à l'état pur.
SAL Renato Parolin
Celles qui me connaissent savent que je suis une inconditionnelle de "Renato"
Chaque nouvelle collection provoque chez moi un craquage.
J'ai de ce fait beaucoup de grilles de mon créateur fétiche, certaines brodées, plus encore de non brodées.
Aussi quand j'ai vu que Nicole (Nicolbrod) organisait un SAL IsaV/Parolin, je lui ai promis de venir un jour la rejoindre.
ça tombait bien, j'ai craqué au salon de Pexiora sur "Ros" une des dernières créations de Renato
J'avais prévu de commencer cette grille pendant mes vacances en Provence.
Voici donc mon petit début
J'ai voulu broder cette grille sur la même toile que Renato car j'aime beaucoup cette couleur un peu violine.
Alors contrairement à mes habitudes, je brode en deux fils. Mais c'est plutôt reposant...
Pour respecter l'organisation de Nicole, rendez- vous pour la suite le 30 juin...
L'abbaye de La Celle
Il y a plusieurs jours que je n'ai rien publié.
Nous n'avions pourtant pas terminé notre promenade en Provence, mais à peine rentrés, le quotidien s'est imposé avec ses contraintes chronophages.
Pourtant il nous reste quelques balades à faire, quelques souvenirs à partager.
Aujourd'hui, je vous emmène à l’abbaye de La Celle que l'office du tourisme nous avait recommandée.
Je m'attendais à la trouver au milieu d'un grand espace. Elle est en fait en plein centre du village et nous étions passés devant sans la voir.
Cette abbaye date environ du 11ème siècle mais a connu des changements importants, tant dans sa structure que dans sa destination.
Elle a été construite sur un très grand domaine donné à l'église par l'évêque de Cavaillon.
Sur ce domaine ont été construit un monastère pour les moines et un monastère bien plus important pour des moniales.
C'est cette partie, où vivait une cinquantaine de religieuses que nous visitons aujourd'hui.
En réalité les religieuses n'ont vécu ici que jusqu'en 1692.
Car estimant que les religieuses ne respectaient pas strictement la règle de Saint Benoit qui était de vivre non seulement dans le silence mais également dans la pauvreté et loin du monde, Mazarin a fait transférer les religieuses dans un couvent d'Aix en Provence.
Il a toutefois permis à celles qui le souhaitaient de continuer à vivre à La Celle à condition de ne plus recruter de novices.
La dernière religieuse y est morte en 1692.
L'abbaye est alors abandonnée et deviendra une ferme. Elle le restera jusqu'à la Révolution puis sera vendue, revendue.... jusqu'à ce que la commune de La Celle la rachète en 1990 puis la cède au département du Var qui va la réhabiliter.
Malgré les différentes transformations, on peut encore imaginer la vie de ces femmes recluses ici, loin du monde.
Le préau, sorte de cour centrale, était un lieu de méditation mais aussi le cimetière des moniales
La vie s'articulait autour de ces galeries dans lesquelles les religieuses se croisaient dans un total silence.
Dans cette immense salle à manger, 50 religieuses déjeunaient en silence, assises le long des murs.
Cette très belle pièce sert aujourd'hui de lieu d'exposition
On peut y voir jusqu'au mois de septembre l'exposition du Miserere, l’œuvre gigantesque de Georges Rouault
J'avoue humblement que je n'ai pas fait le tour de cette expo, gênée par le style et la noirceur des tableaux.
A l'étage, une coursive fait le tour des bâtiments.
Les religieuses venaient là pour méditer, pour lire ou tout simplement pour prendre un peu d'air et de repos en admirant la nature proche
Même si cet édifice est sans doute loin de reconstituer ce qu'était l'abbaye d'origine, c'est néanmoins une belle réalisation qui permet de sauver un pan d'histoire de ce village et de la région.
J'ai aimé flâner dans ce lieu, profité des explications claires que l'on trouve tout au long de la visite et apprécié que la gratuité de la visite en permette l'accès à tout le monde.