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Au fil des jours...

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26 avril 2024

Ratée mais joli

Ces photos datent un peu mais entre une chose et l'autre, je n'ai pas encore eu l'occasion de les publier.

C'était il y a quelques semaines, la première compétition de roller artistique d'Anaïs dans la catégorie "danse"

Dans sa jolie tenue bleue, (cadeau de Mamie) Anaïs entre sur la piste.

Quelques secondes de patinage et elle s'arrête net.

Que se passe t'il ? ce n'est pas une erreur de musique, ce qui arrive quelques fois.

Anaïs reste immobile sur la piste....

Appelée par le jury, elle va vers eux, ne cherche pas d'excuse et leur dit honnêtement ce qui lui arrive et qu'elle appelle "un grand blanc". Elle a oublié sa chorégraphie, ne sais plus rien.

Un trou noir sans doute lié au stress. Elle est disqualifiée et ne devrait pas revenir sur la piste mais peut-être touché par sa spontanéité et sa franchise, le jury l'autorise  à présenter "sa choré" en sachant que quoi qu'elle fasse, elle ne pourra monter sur le podium.

Alors comme si de rien n'était Anaïs patine, gracieuse et légère

Son programme était varié, ses figures réussies.

Ses deux années de danse lui donnent beaucoup de grâce dans ses mouvements de bras et de mains.

Je crois honnêtement, qu'en temps normal, elle aurait fait un podium.

Mais tant pis pour le podium, elle a montré ce qu'elle peut faite, elle s'est fait plaisir et nous a fait plaisir et très entourée par ses copines de club, elle était néanmoins contente de sa journée et de sa prestation.

Des compétitions il y en aura d'autres et peut-être aussi des podiums mais pas de pression inutile, il faut que se sport qu'elle a choisi, ce ne soit que du plaisir.

 

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24 avril 2024

J'ai lu : l'envol du papillon

Je ne passe pas devant une boite à livres sans jeter un coup d'oeil dedans.

Alors quand je vois une de mes copines y vider un plein sac de romans, j'attends qu'elle ait fini pour me précipiter dessus.

Cette fois j'en ai ramené 4 d'un coup, dont celui-ci qu'elle m'a dit avoir aimé.

Alice est un brillant professeur de psychologie à l'université d’Harvard, spécialisée dans la linguistique

Son mari, John, est chercheur scientifique dans la même université.

L'un et l'autre voyagent beaucoup, donnant d'importantes conférences dans tout le pays.

Alors qu'elle va avoir 50 ans, un jour, dans une conférence déjà présentée, elle a un trou de mémoire, le mot pourtant connu ne sort plus de sa bouche.

Un autre jour, alors qu'elle vient de faire son jogging quotidien, elle ne sait plus où elle est, ne reconnait plus son quartier et ne sait plus rentrer chez elle.

Croyant à un surmenage, une fatigue passagère, elle n'en dit rien  à son mari.

Mais quand les troubles s'accentuent, elle finit par en parler à son médecin, puis à un neurologue, et le diagnostic tombe, implacable : Alzheimer précoce.

De mois en mois, Alice raconte son quotidien, ses difficultés, ses absences, le difficile abandon de son métier, les réactions de son mari et de ses proches.

Peut-être à cause de son encore jeune âge, la maladie évolue vite, Alice ne reconnait plus certains visages, oublie, ne peut plus suivre les conversations et retourne régulièrement les tiroirs et les placards à la recherche de......... elle ne sait plus quoi !

Pourtant entre deux oublis, entre deux difficultés, Alice est consciente de sa maladie et de son évolution

"J'ai souvent peur du lendemain. Et si je me réveillais sans savoir qui est l'homme à mes côtés ? Et si j'ignorais où je suis, si je ne me reconnais pas dans le miroir ? Quand cesserai-je d'être moi ? "

Jusqu'à l'épilogue, qui n'est pas écrit par elle....

C'est le premier roman de Lisa Genova. L'écriture est agréable à lire mais j'avoue que le sujet m'a mise un peu mal à l'aise.

Un livre que je ne relirai pas, que je ne garderai pas et qui retournera dans une boite à livres à la rencontre de d'autres lecteurs.

 

23 avril 2024

C'est pour bientôt...

Le célébrisssime salon de Pexiora, qui a habituellement lieu en février fait une exception cette année

Depuis quelques jours, Gene joue les tentatrices en nous présentant les exposants sur le blog de "la passion au bout des doigts"

Et la semaine suivante, ce sera...

Deux sorties "brodesques" pour moi en quelques jours.

Que du bonheur !

 

22 avril 2024

L'après...

Il reste quelques photos de samedi dernier à partager.

La soirée s'est terminée tôt ; nous avions pensé garder du monde le soir, et avions rempli le frigo en conséquence

Mais entre ceux qui sont partis discrètement, ceux qui avaient des contraintes et surtout le fait que les bénévoles de la Petite Maison s'étaient organisées pour venir avec le minimum de voitures ce qui fait que dès que quelqu'un voulait partir, c'était 4 à 5 personnes qui partaient, l'assemblée s'est vite réduite.

Nous sommes restées entre nous, avec seulement mon amie Mitoune et son mari.

C'est fini, on se lâche

Il faisait encore 25°...

Alors en quelques minutes, plus de vestes et tenue décontractée pour tous.

Et bien sûr, certains avaient déjà repéré le terrain de boules.

un bonheur de jouer dans un tel décor.

La pression et la tension nerveuse sont tombées, alors entre mes petits-enfants et mes amis, je savoure le calme de cette fin de journée

et je ne suis pas la seule

Personne n'avait parait-il faim, mais l'appétit vient dit-on en mangeant et les restes étaient encore bien appétissants

Et la nuit était tombée quand on a quitté la "Grange de Martissan", la tête et le coeur plein de merveilleux souvenirs.

 

20 avril 2024

Fleurie

Vous n'avez pas eu de photos hier, on va se rattraper aujourd'hui avec les photos des fleurs reçues pour l'occasion.

Les premières sont arrivées dès jeudi, avec cette magnifique orchidée. J'adore sa couleur.

Puis vendredi, l'énorme bouquet de roses de mon amie Malène, accompagné d'une bouteille de champagne

Samedi, il y avait celles que j'avais commandées pour fleurir la table avec son discret petit côté tricolore

Quand je suis arrivée sur les lieux, il y avait déjà le magnifique yucca envoyé par Mme le Maire de Montauban

Puis il y a eu la magnifique gerbe de la famille, apportée par Alexis et Rémi

Et les fleurs ont continué d'arriver, en même temps que les invités

L'hortensia rose qui complétait le cadeau des bénévoles de la Petite Maison

La magnifique orchidée blanche de ma copine Françoise, elle-même Légionnaire

L'hibiscus de mon amie Mitoune qui a trouvé sa place dans mon petit coin fleuri du séjour

et qui doit s'y trouver bien puisqu'il me faisait des fleurs dès dimanche matin

Et enfin, la sublime composition offerte par mes amies brodeuses, si lourde dans son panier d'osier qu'il a fallu deux hommes pour la porter

C'était un peu compliqué de loger tout çà dans la voiture pour rentrer après la cérémonie

Et il a fallu un peu tout réorganiser dans le séjour pour tout installer, mais je suis ravie, j'ai l'impression de vivre dans un jardin, et huit jours plus tard, elles sont encore aussi belles que samedi dernier.

 

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19 avril 2024

Mon discours

Il est enregistré sur mon ordinateur, j'en garde une copie dans mon dossier et je sais qu'il va être conservé dans les archives de la Légion d'Honneur mais, puisque ce blog est avant tout mon journal, mon pense-bête ou mon cahier de souvenirs, je tiens à le mettre ici.

Le discours est aussi un moment protocolaire important de la cérémonie.

C'est un discours de remerciement, qui arrive après "l'éloge" faite par le parrain et la remise des insignes.

C'est un moment que certains redoutent ; ce n'est pas mon cas.

J'ai l'habitude et ne crains pas de prendre la parole en public, le seul frein aujourd'hui, ce pourrait être l'émotion.

Et l'émotion était là, me brisant deux ou trois fois la voix.

"En novembre 2009, il y a près de 15 ans, étonnée et plus émue que je l'aurais imaginé, je recevais la médaille d’honneur de l'administration pénitentiaire.

Puis, il y a deux ans, Alain, président de la Croix-Rouge de Tarn et Garonne, me remettait au nom du Président national, la médaille d'argent de la Croix-Rouge.

Mon action reconnue par le ministère de la justice et par la Croix-Rouge, j'étais comblée. Que pouvait-il m'arriver de plus ?

 

Pourtant l'année dernière, au mois de février, un appel téléphonique m'indique que je fais l'objet d'une proposition de nomination au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur. Il ne peut s'agir que d'une erreur.

Je sais qu'on la donne à des artistes, à des sportifs mais ce n'est pas mon monde. Pour moi la Légion d'Honneur, c'est pour les héros, pour quelqu'un qui a sauvé une vie, pour des chercheurs, pour quelqu'un qui a fait une découverte capitale dans le monde scientifique..

Je ne fais pas non plus partie de ces gens là moi.

Enquête, contacts, la procédure suit son cours.

Alors, en ex-fonctionnaire, je m’attache au mot "proposition". T'emballe pas Jacquie, c'est une proposition, et rien qu'une proposition.

 

Pourtant, le 14 juillet, c’est en larmes que je lis et relis le texto du Président de la Croix-Rouge qui m'apprend  que je suis nommée Chevalier de la Légion d'Honneur, et le Journal officiel précise 56 ans de services professionnels et associatifs.

Mais pourquoi ? et pourquoi moi ?

J'ai été fonctionnaire, au service de l’État, pendant 33 ans et si j'ai toujours fait mon travail avec sérieux et conscience professionnelle, j'étais rémunérée pour çà. ça n'a rien de glorieux.

 

Et 33 ans de bénévolat.

Mais les bénévoles, ce ne sont pas des héros. Ce sont des gens qu'on rencontre partout où les structures officielles ou les pouvoirs publics ne peuvent pas faire, n'ont pas les moyens de faire.

Ce sont eux qui accueillent et gèrent les enfants dans les clubs sportifs, ce sont eux qui créent l'animation dans les villages, dans les clubs du 3ème âge, les chorales, eux qui diffusent la culture, protègent la nature, notre patrimoine. En ville, ils sont la cheville ouvrière des grandes manifestations, des festivals, des marathons...

Ce sont eux aussi qui se mobilisent pour les grandes causes, les restos du cœur, la recherche médicale, le don du sang ou le Téléthon.

 

Être bénévole, ce n'est pas un métier, mais c'est être spécialiste et même expert dans l'art de la débrouille et du système D, capable de tout et de n'importe quoi.

Les bénévoles, vous les voyez aujourd'hui devant un ordinateur, rédigeant un rapport ou une demande de subvention, mais ce sont les mêmes qui demain trimballeront des tables, colleront des affiches, tiendront la buvette, essaieront de faire fonctionner un micro, vendront des crêpes ou feront cuire des merguez.

 

Des bénévoles, j'en ai rencontré, il y a 34 ans dans une cour de ferme. Ceux-là s'aimaient beaucoup, riaient beaucoup. Mais ils ne manquaient pas d'imagination pour organiser des manifestations pour trouver des financements et auraient remué ciel et terre pour récupérer du matériel agricole ou des semences, du matériel médical, et ils passaient des heures à trier des vêtements ou des fournitures scolaires.

Ceux-là étaient capables de faire 50 heures de camion vers des villages roumains pour apporter aux agriculteurs des matériels que nous jugions obsolètes mais dont ils avaient tant besoin et pour améliore la vie des enfants de l'orphelinat et j'ai pu vivre avec eux cette formidable expérience humaine.

Avec Passerelles, j'ai découvert la misère, pas la pauvreté de nos pays riches, mais la vraie misère, celle où l'on voit des enfants pieds nus dans la rue ou des hommes aller aux champs avec des morceaux de pneu au pieds en guise de chaussures.

 

Des bénévoles, j'en ai connu, regroupés en comité de soutien, animant des réunions d'information, alertant la presse, fréquentant les radios locales et faisant s'envoler chaque mois des centaines de ballons jaunes dans le ciel de Tours, pour qu'on n'oublie pas Vincent,  otage en Tchétchénie.

Auprès de sa famille et de ses amis, j'ai pris conscience de l'importance de la liberté, de l'importance de la vie, et çà a changé la mienne.

 

Ma vie est ainsi faite d'opportunités, de rencontres. Rencontre avec la misère, avec la barbarie et la perte de liberté, avec la maladie et le handicap au sein de l'AFM, avec la culture à l'Université du 3ème âge, enfin rencontre avec le monde carcéral.

 

Depuis 25 ans, des bénévoles, j'en rencontre au quotidien, qui font de la distribution alimentaire, soignent des bobos ou prennent de plus graves décisions sur les postes de secours, s'occupent de personnes âgées isolées, font de l'aide aux devoirs, apprennent le Français à des migrants ou vont chaque soir à la rencontre de ceux qui vivent dans la rue.

Et puis il y a celles qui sont à mes côtés, pour accueillir avec respect et bienveillance, ces familles dont la vie et pour un temps plus ou moins long bouleversée par l'incarcération d'un proche.

 

Les bénévoles, ce ne sont pas des héros, mais ils sont un rouage essentiel de notre société, qui ne pourrait fonctionner sans eux et en laisserait davantage encore au bord du chemin.

Je ne suis pas un héros, je suis juste bénévole.

Et si, parce qu'au gré de quelques articles dans la presse, je suis aujourd'hui mise à l'honneur, ce sont tous les bénévoles, dans tous les domaines, que je souhaiterai voir ainsi mis en lumière

***

Il est de tradition dans ce type de cérémonie, comme lors des Césars ou des Oscars, de remercier Papa, maman et tout le monde.

Je vous fais grâce de cette litanie parce que la liste pourrait être longue et que j'aurais trop peur d'oublier quelqu'un.

Je préfère remercier globalement et mentalement tous ceux qui, au cours de ces 56 années de vie professionnelle et associative m'ont fait profité de leur expérience, de leur expertise, de leur savoir-faire mais aussi de leur motivation et de leur envie d'aller au bout des choses.

C'est la somme de toutes ces rencontres, de tout ce que j'ai appris d'elles, qui font de moi celle que je suis aujourd'hui.

 

Je ne voudrais surtout pas attrister cette cérémonie mais je ne peux passer sous silence ceux que j'aurais tellement voulu avec près de moi aujourd'hui.

Ma fille Hélène bien sûr qui, suivant mon chemin a été plusieurs années bénévole à la Petite Maison, mais ausi mon Papa, profondément républicain et gaulliste jusqu'aux bouts des ongles qui aurait été si fier de me voir là aujourd'hui.

 

Et puis j'ai une pensée pour deux personnes qui nous ont aussi quittés dont je ne donnerai que les prénoms mais que certains reconnaîtront.

Tout d'abord Jean-Michel, qui m'a offert son amitié il y a bien longtemps et a eu suffisamment confiance en moi pour me faire décerner la médaille pénitentiaire alors que je n'avais que 4 ans d'activité dans le monde carcéral.

Et puis mon ami Marie-Luc, qui m'a soutenue et réconfortée dans des moments de doute et de découragement. C'est grâce à lui, et pour lui, que je suis encore aujourd'hui bénévole à la Croix-Rouge.

 

Enfin il y a quelques vrais remerciements.

Tout d'abord merci à ma famille, qui est pour moi essentielle, car je suis persuadée que c'est d'abord au sein de la famille qu'on trouve l'énergie et l'envie d'avancer.

 

Merci à toi, Joël, qui lorsque tu m'as épousée, il y aura 55 ans demain, n'imaginait sans doute pas vivre un tel tourbillon. Ton tempérament te destinait sans doute à une vie plus calme. Mais tu as dû vivre mes mutations, mes engagements, mes emballements...

Si certains choix ont pu te perturber, comme celui de te faire quitter ta région d'origine pour me suivre en Tarn et Garonne, ou te surprendre comme celui d'apprendre le Roumain, ou celui plus improbable encore d'abandonner à 50 ans une vie et un salaire de fonctionnaire pour devenir bénévole à temps complet, tu les as largement acceptés et respectés.

 

Merci à vous mes enfants qui avez aussi vécu par ricochets la vie que j'ai choisie. Vous aussi avez dû trimballer des tables, trier du linge, servir à la buvette ou aider ici ou là, en fonction de vos âges et de vos possibilités.

Et si je vous ai sans doute souvent bousculés à l'heure du repas du soir, parce que je rentrais crevée ou qu'il y avait une réunion à 20h30, je ne pense pas vous avoir négligés pour autant et espère au contraire vous avoir inculqué quelques valeur et montré un chemin de vie.

 

Quelques mots aussi pour vous, mes petits-enfants, même si vous vivez tout çà d'un peu plus loin.

Je veux aussi vous remercier, pour l'affection et le respect dont vous nous entourez, Papy et moi.

Je veux aujourd'hui vous dire, à vous les plus grands, combien je vous admire. J'admire votre capacité de résilience, j'admire la façon dont vous menez votre vie, j'admire les adultes que vous êtes devenus. Je suis très fière de vous.

Je me suis bien sûr adressé aux plus grands mais je ne t'oublie pas ma Pépette, et avec ton petit côté médiateur et assistante sociale, je ne doute pas que tu deviendras aussi quelqu'un de bien.

 

Merci à vous tous, élus,  personnalités, amis ou relations qui êtes là pour moi aujourd'hui.

Merci à vous les membres de la Légion d'Honneur qui êtes là pour m'accompagner pour mon entrée officielle dans la SMLH.

Enfin merci à vous Philippe B-- qui avez non seulement accepté, mais m'avez gentiment proposée de me remettre cette distinction.

Je suis parfaitement consciente de l'honneur qui m'est fait.

Alors devant ma famille, devant mes amis, devant vous tous, je promets d'en rester digne et de tout faire pour ne jamais vous décevoir"

***

Peut-être cette page sans photo vous aura un peu surprises, peut-être ce discours vous a t-il paru un peu long, peut-être ne l'avez vous pas lu dans son intégralité.... mais c'est important pour moi qu'il soit ici, car il est un moment important de ma vie.

Et je vous promets que demain, il y aura à nouveau des photos.

Alors...

 

18 avril 2024

Ensemble, famille et amis

J'étais bien entourée pour cette journée du 13 avril puisqu'un eu plus de 50 personnes avaient répondu présents à mon invitation.

La table avait aussi été installée dehors,  à l'ombre

Mais à partir de là, je ne gérais plus rien.

Appelée de toute part félicitée, embrassée, photographiée.....

je n'ai même pas vu les petits enfants  installer les verres, ni arriver les plateaux qui étaient garnis au fur et à mesure qu'ils se vidaient...

Il y avait les amis de longue date.

"Quéqué" dont j'ai traité le dossier de recrutement il y a plus de 40 ans et qui m'a invitée il y a quelques mois à son départ à la retraite, plus de 40 ans d'amitié...

Mon amie Mitoune

Mes amies brodeuses

Mes chères bénévoles de "la Petite Maison"

Quelques amies de la Croix-Rouge, certaines étant d'ailleurs aussi bénévoles à la Petite Maison

De rares "officiels" : le conseiller régional et une adjointe à la Mairie de Montauban mais dont la présence n'était pas officielle mais amicale

Tout le monde a bien profité de l'environnement particulièrement agréable

Et la famille bien sûr

Ce qui a donné l'occasion pour quelques très belles photos, à conserver précieusement

Papy et Anaïs

Mère et fille

Lucie et Anaïs..

Frère et soeur, Lucie et Rémi

Frère et sœur aussi, Alexis et Anaïs... une très jolie photo de "tonton Arnaud"

Père et fils, Jérôme et Aleix

Mes amoureux, Lucie et Rémy

Et on va terminer la galerie de portraits par cette jolie photo de "ma Pépette"

Demain, moins de photos puisque je publierai mon discours...

Bonne journée à toutes

 

16 avril 2024

La cérémonie

Voici venu le moment de partager avec vous cet inoubliable après-midi du 13 avril.

Alors que les invités commencent à arriver, je suis "happée" par la journaliste qui veut voir ma médaille, mais m'interroge aussi sur la procédure qui conduit à cette distinction

Mon "parrain" (celui qui va me décorer) vient me rejoindre et lui montre le pouvoir qu'il a reçu du Grand chancelier de la Légion d'Honneur lui donnant procuration pour me remettre la médaille.

C'est décidé sur l'insistance des enfants et avec l'accord de mon Parrain, la cérémonie se fera dehors.

Le drapeau de la Légion d'Honneur est en place....

 et la Croix attend sur son coussin

Avec quelques minutes de retard pour attendre le conseiller régional, la cérémonie peut commencer.

En ligne, face à l'assistance...

Les petites filles pour porter la médaille, M. Quaquie, et moi, entre le Lieutenant-Colonel Philippe Bon (mon parrain) et le porte-drapeau

Dans l'assistance, les enfants et petits-enfants, des amis, les bénévoles de la Petite Maison, quelques bénévoles de la Croix-Rouge et des personnes qui ont jalonné mon chemin professionnel et associatif.

La cérémonie commence par "l'éloge", le discours de mon parrain qui retrace les différents éléments de ma vie professionnelle, associative et personnelle.

Citer ma Lélenne est trop violent pour Lucie qui fond en larmes à l'évocation de sa maman.

Elle n'est pas la seule. La voyant en larmes, Anaïs ne peut retenir les siennes.

Mais même si c'est aussi difficile pour lui, Papy est là pour ses petites filles

Et Tellou n'a pas hésité à traverser l'espace entre l'assistance et nous pour venir consoler sa nièce.

Dans l'assistance, Rémi semble bouleversé par les larmes de sa sœur, et les lunettes de soleil n'empêchent pas les larmes de "tonton Arnaud"

L'émotion est palpable, tant dans la famille que parmi les invités, beaucoup ayant connu Hélène.

Nombreux sont les yeux mouillés et les mains qui essuient discrètement les larmes.

C'est un moment fort, très fort.

Moi je suis seule dans ma bulle, essayant de me reprendre car dans quelques minutes mon parrain prononcera la phrase rituelle et me remettra la prestigieuse décoration.

Je me concentre sur la fin de l'éloge, des mots forts, qui pèsent sur les épaules...

Le porte-drapeau a changé de position, le drapeau de la Légion d'Honneur est près de moi, comme une protection.

Alors mon parrain prononce la phrase traditionnelle

"Madame Jacqueline Beaurain, au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier de la Légion d'Honneur

L'accolade, survivance du rituel d'adoubement des chevaliers du Moyen âge, entre sourire et larmes d'émotion

C'est maintenant à mon tour de prendre la parole, pour le discours de remerciement

Par deux ou trois fois, ma voix se cassera, brisée par l'émotion jusqu'à ce qu"un petit incident ne détende l'atmosphère.

A un moment donné, j'ai cru que la terre se dérobait sous mes pieds, et j'ai tenté de m'accrocher au bras de mon parrain....... avant de comprendre que mes deux talons s'étaient subitement enfoncés dans le sol lol

Mon discours en a aussi ému beaucoup et a été chaleureusement applaudi.

Mon amie Jo avait, elle, prévu d'en faire un, sous forme d'anagramme avec "Jacquie"

Pour des raisons de santé qui m'ont beaucoup chagrinée elle n'a pu être présente et m'a confié son discours, pour qu'il soit lu par Tellou.,

Mais Tellou ayant préparé un discours au nom de la famille, c'est à Lucie, encore très émue, que j'ai confié le soin de lire le texte de Jo.

Puis c'est au tour d'Estelle de lire le texte qu'elle a écrit, mentionnant mes nombreuses activités mais insistant sur la disponibilité dont je faisais toujours preuve pour les enfants.

Son discours se terminait par les paroles d'une chanson de Florent Pagny que j"aime beaucoup

"savoir donner Donner sans reprendre Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre Aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste Sans vouloir le reste..."

Et cette très jolie phrase "on t'aime, ici et maintenant et ailleurs bien évidemment".

Et puisque Lucie et Anaïs ont porté le coussin de la médaille, ce sont Alexis et Rémi qui sont venus me remettre la magnifique gerbe de fleurs des enfants

Ce n'est pas encore tout à fait fini, il faut maintenant procéder à la signature du Procès verbal

C'est par la signature de ce document que je recevrai dans quelques temps, le diplôme m'attribuant la Légion d'Honneur signé par le Président de la République.

Je suis maintenant officiellement Chevalier de la Légion d'Honneur

Et je pourrai peut-être un jour, à mon tour, si quelqu'un le souhaite, remettre cette distinction à quelqu'un que la République aura distingué.

D'autres reportages à venir, pour celles qui le souhaitent...

 

15 avril 2024

Pour commencer..

Comme je vous l'avais indiqué, j'ai abandonné ce blog quelques jours car j'avais besoin de temps pour préparer la cérémonie du 13 avril au cours de laquelle m'a été remise la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur.

Il est évident que je ne peux passer sous silence ce moment aussi important de ma vie.

J'ai déjà reçu pas mal de photos, mais je n'ai pas encore celles qui seront sans doute les plus belles, celles prises tout au  long de la cérémonie par fiston

Alors en attendant, on va commencer par les préparatifs.

Pour limiter un peu les frais, et parce que nous avons la chance de pouvoir compter sur Alexis, notre "traiteur personnel" on avait décidé de ne commander que les petits fours sucrés et de nous charger de la préparation du salé.

On avait décidé ensemble du contenu du buffet, évitant les trop traditionnels canapés.

***

"au menu"

- mini choux garnis crème montée/roquefort/poire/noix

- mini choux garnis crème montée/fromage ail et fines herbes/aneth et saumon fumé

- verrines thon/pêche

- verrines tzatziki/crevettes

- pizza

- mini bruchettas fondue de légumes/jambon de pays/copeau de parmesan

- navettes garnies façon oeuf mimosa

***

Il y avait du travail pour tout le monde, et dès midi, avec enfants et petits-enfants, nous étions tous en cuisine, sous la direction "du chef"

Même la Pépette Anaïs...

A 15h, tout était prêt, il ne restait que la mise en plateaux et la déco

120 verrines....

150 petits choux garnis, 70 mini brushettas

100 navettes....

Tellou, elle, s'occupait du repas de midi

Nous avons eu la chance d'avoir une magnifique journée ensoleillée, avec 28° l'après-midi, alors c'est dehors, à l'ombre que nous avons déjeuné

Lucie, Rémi et Anaîs ne connaissaient pas les lieux, mais quand ils les ont découvert il n'était pour eux pas imaginable d'utiliser les salles, mais de profiter de l’extérieur.

Il a donc été décidé que la cérémonie se ferait dans le parc

A 15h, enfants et petits-enfants ont décidé que je n’avais plus rien à faire en cuisine, que je devais ne me consacrer qu'à l'accueil de mes invités.

C'est donc bien plus tard, au moment du cocktail, que j'ai découvert la présentation des plateaux

Du très beau travail, digne de professionnels.

Demain, les photos de la cérémonie si je les ai ce soir, sinon, ce sera  peut-être un thème "autour de la cérémonie"

 

10 avril 2024

Un tour au jardin

C'est vraiment agréable de faire le tour du jardin en ce moment, les arbustes se sont donnés le mot pour fleurir tous en même temps.

Les forsythias arrivent en fin de floraison

Mais les pommiers d'ornement sont au maximum de la leur.
j'adore le rose foncé de celui-ci

Mais le blanc est tout aussi joli avec ses boutons roses.

Il a conservé quelques fruits de la saison dernière qui se mêlent sans complexe aux nouvelles fleurs

Peu de fleurs, les jonquilles ont fini leur saison, les iris comment seulement la leur mais quelques  tulipes oubliées se sont fait une petite place dans le buis

Je vais vous laisser pour quelques jours avec ses images printanières.

La pression monte, les préparatifs de la cérémonie du 13 avril me prennent beaucoup de temps, il y a tellement de choses à penser, à gérer pour que tout ne soit pas forcément parfait mais qu'il n'y ait surtout pas de couac.

Bonne fin de semaine à toutes et à bientôt

 

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