Histoires de costumes
Pas simple de savoir par quoi commencer quand on a vu tant de choses, pris tant de photos, et avoir tant d'envie de partager ses découvertes ou ses rencontres.
Alors le plus simple, au moins pour aujourd'hui, c'est de commencer par le début, autant dire par notre premier jour en Provence.
Quand on arrive sur un lieu de séjour un samedi soir, ce n'est pas toujours facile de savoir quoi faire le dimanche, à moins d'avoir pu lire la presse ou fait des recherches sur Internet.
J'avais par ce biais trouvé une exposition temporaire, dans le château de Gordes.
Il y avait en réalité deux expos : une expo de très belles photos en noir et blanc au premier étage et une exposition intitulée "histoire de costumes" au second.
J'ai pris le temps d'admirer l'expo photo, et même d'en faire quelques unes, mais allons directement au second étage
Les costumes sont des reproductions de costumes d'époque, réalisés d'après des tableaux, des gravures ou des textes, par "ducs et dentelles", une entreprise Aveyronnaise.
Les costumes et les bijoux sont fidèlement reproduits, avec des matériaux nobles : velours, soie, dentelle....
On peut admirer des costumes du Moyen-âge, depuis la dame seigneuriale à la dame de cour...
Henri VIII et deux de ses 8 épouses
dont Mme Parr dont j'aime beaucoup la tenue
Catherine de Médicis à l'éternelle toilette noire qui ne manque tout de même pas de fantaisie et de richesse
la cour de Henri III
avec encore une robe que j'aime beaucoup
Louis XV entourée de la Pompadour (qui ne fait pas dans la simplicité) et de Marie Leszczynska, son épouse légitime, moins voyante mais pour moi nettement plus élégante, avec sa robe et sa traîne de dentelle noire
quelques détails du costume de Louis XV qui montre la qualité du travail réalisé
Nettement plus sobre, la robe de Marie-Louise, l'épouse de Napoléon 1er qui a refusé de le suivre dans son exil
D'autres costumes encore, de la Restauration au début du XIXème....
et puis "le clou de la fête", la robe de la ReineVictoria pour son couronnement d'Impératrice des Indes
Un panneau, datant de quelques temps sans doute, indiquait ce que représentait la traîne
Aujourd'hui la traîne est en place
A une visiteuse qui menaçait de partir avec la robe, le responsable de l'expo a répondu qu'il fallait être courageuse pour çà, car la robe pèse 40 kilos !
Déjà, en 1876, il fallait souffrir pour être belle.
J'ai encore des costumes à vous montrer, d'un petit lieu découvert par hasard, mais demain (ou après-demain) nous changerons d'horizon pour aller nous promener dans le "colorado provençal"