Au château : An'san et sac de chutes
Je vous ai fait partager hier ma découverte du château de Lacaze mais sans vous dire pourquoi nous étions allés là-bas, même si certaines lectrices s'en doutent.
La balade de vendredi, c'était pour çà...
Deux expositions simultanées dans le château.
Elles sont en place depuis un moment déjà, mais entre mon séjour en Provence, diverses contraintes associatives et les jours de canicule où on n'avait pas le courage de prendre la voiture, le temps a filé.
Si bien que vendredi, il ne restait que deux jours.
Alors chaud, ou pas chaud, si je voulais vraiment voir ces expos, il fallait se décider, et vite.
Je ne regrette pas le déplacement : avec un peu d'air, il faisait bon au bord de la rivière, le village est charmant, la commerçante chez qui nous avons bu un café très sympathique,, le château magnifique et l'accueil vraiment agréable.
Dès le hall d'accueil, sont exposés des tableaux textiles de An'San, en réalité Anne et San, deux ex comédiens dont je ne vous raconterai pas le parcours car ils le font plus précisément que moi. Mais doit on écrire An'San comme sur l'affiche ou Annsan, comme sur leur présentation ?
Les pierres font un fond neutre qui met bien les ouvrages en valeur.
Ces tableaux représentent un énorme travail, car comme le précise l'artiste, ils sont entièrement cousus à la main, à l'exception des encadrements qui sont faits machine
Au premier étages, les jolies salles en pierres servent d'écrin à l'exposition de patch "sac de chutes"
Ici on nous explique l'origine de ce qui est aujourd'hui le patchwork. Il fallait trois ans pour obtenir une toile de lin faite maison : une année pour faire pousser le lin et le rouir, une année pour filer le fil pendant l'hiver, et une année pour le tisser.
C'est dire que la toile était précieuse et qu'elle ne devait pas être gaspillée. Alors on utilisait plusieurs fois le moindre bout de tissu.
Et on raconte que les pionniers, qui changeait souvent de lieu de vie, voyageaient avec de gros sacs de chutes de tissu dans leur diligence et que pendant que les hommes construisaient les habitations, les femmes assemblaient les chutes de tissu pour en faire des couvre-lits.
Sur les murs de jolis patch
On a utilisé de tout petits morceaux pour ce jardin de grand'mère....
des cravates pour cet ouvrage....
et le "sac de chutes" a été vidé au milieu de la salle
D'autres ouvrages encore, dans d'autres salles...
Je n'ai bien sûr pas tout photographié -certaines photos sont même ratées - et je ne vous ai pas tout montré mais j'espère que cet aperçu de ces expositions vous a plu et que vous avez pris plaisir à me suivre au château de Lacaze., où je reviendrai avec plaisir.