Périple en Camargue, la suite...
On va, si vous voulez bien continuer à me suivre, terminer notre petite virée en Camarque.
Après Sommières, les arènes, et Aigues-Mortes, direction Salon de Provence.
Le but...
La visite de la savonnerie traditionnelle Marius Fabre chez qui mon amie se sert depuis longtemps, par correspondance.
Elle avait donc envie de voir la fabrication de son savon, et nous étions ravis de l'accompagner.
Malheureusement, là encore les photos sont interdites.... sauf dehors ! lol
Les visites se font par groupes, sur rendez-vous. Nous avions rendez-vous en début d'après-midi mais comme souvent, nous avons décidé de partir dès le matin pour profiter un peu de la ville.
D'autant plus que je ne connaissais pas du tout Salon de Provence.
De son promontoire, le château de l'Empéri surveille la ville...
l'église Saint Michel
Au pied du château se tenait une manifestation artistique
agréables moments avec les artistes..
puis tout naturellement visite de la "cour des créateurs", un lieu magnifique qui sert d'écrin à des expositions très variées : peinture, sculpture, photographies, poterie...
de la dentelle ? non, du papier découpé ! incroyable de finesse et de précision !
Nous avons eu le plaisir de discuter un moment avec cette dame. Elle travaillait dans la Haute couture et au moment de la retraite, s'est lancée dans la sculpture....
Mais elle n'a pas perdu l'amour du tissu et utilise ceux qu'elle possède encore pour créer ces colliers en "petites citrouilles"
Encore un petit tour dans la ville...
Un trompe l'oeil sur une façade de maison
Mais toute la maison est un trompe l'oeil, y compris les pierres des façades qui ne sont que de la peinture
Pas envie de rentrer directement après la visite de la savonnerie.
Alors direction l'Isle sur la Sorgue, "la petite Venise de Provence", le paradis des chineurs.
Encore une petite ville où il fait bon flâner, le long de la rivière, à l’ombre des arbres
L'Isle sur la Sorgue est réputée pour ses nombreuses roues à aubes qui utilisaient la force de l'eau pour l'industrie, en particulier les draperie et la pâte à papier.
Il en reste une quinzaine dans la ville. Lors de notre première visite nous n'en n'avions pas vu tourner.
Ce n'est plus le cas puisque nous en avons vu une en action
On ne peut quitter la Camargue sans évoquer la végétation qui profite d'un climat généreux en soleil.
Et si on peut partager quelques photos, il est dommage qu'on ne puisse qu'évoquer les parfums qui flottent dans les rues
Ainsi se termine notre balade en Camargue.
Il restera à partager les magnifiques ouvrages du salon du boutis de Caissargue. Mais ce sera pour la semaine prochaine. Car demain....