Un dimanche après-midi à Bruniquel
Hier après-midi, voyant le ciel bleu et le soleil, j'ai eu envie de sortir un peu de mes cartons, de mes tris et de mes rangements.
Direction Bruniquel !
Bruniquel, c'est à moins de 20 km de chez moi et c'est pour moi un des plus beaux, si ce n'est le plus beau, village de Tarn-et-Garonne.
J'adore ce village médiéval, quelle que soit la saison. Même la lumiètre d'hiver lui va bien.
Le but de notre sortie dominicale c'était les châteaux. Je dis bien les châteaux car ce village présente la particularité d'avoir deux châteaux, construits sur une même parcelle, pour une sombre histoire d'héritage : le château vieux et le château jeune.
Jeune mais qui date quand même du 13ème siècle.
Chaque fois que je passe devant cette plaque, j'ai une pensée pour mon Estelle qui était venue visiter le château avec l'école et était revenue bouleversée par l'histoire de "la pauvre reine BruneHaut" qui était morte attachée et trainée par un cheval sauvage. 40 ans après, elle en parle encore...
Ce château,vous le connaissez certainement toutes, même sans le savoir.
C'est ici qu'a été tourné le célèbre film "le vieux fusil"et c'est un de ces murs qui sert de décor à l’horrible scène où la belle Romy est brûlée au lance-flammes. Un volet noirci en a longtemps gardé le souvenir.
Et le (faux) puits dans lequel sont jetés les Allemands est toujours en place. Il y pousse maintenant des rosiers.
Mais ce n'est pas pour les châteaux ni pour le décor du film que nous avons choisi de venir ce dimanche à Bruniquel.
C'est pour les traditionnelles rencontres des artisans d'art qui se tiennent ici tous les ans à la même époque et qui attirent chaque année de nombreux curieux.
On découvre les premières oeuvres sur l'esplanade, entre les deux châteaux
Ensuite il faut se faufiler dans les petites salles exiguës, et gravir les escaliers de pierre en colimaçon.
On découvre alors des artisans qui travaillent la ferraille...
des potiers...
Une vitrailliste dont je n'ai pas pu photographier le travail à cause des visiteurs qui l'entouraient.
Un vannier....
un sculpteur sur bois
Il y avait aussi des créateurs de bijoux, des tisserands, une fileuse qui m'a offert le privilège d'apprécier l’extrême douceur de la laine d'alpaga avant son filage
5h30 de ce travail pour un écheveau de laine !
Et ce très beau kimono..... en papier !
Et pour ajouter du plaisir au plaisir, un vin chaud (bio) et une petite pâtisserie maison dans le salon de thé improvisé dans une mini salle du château.