J'ai lu : deux "Aurélie Valognes"
J'ai souvent croisé les couvertures de ces petits, mais sans jamais m'y attarder.
Je n'avais donc jamais lu de roman d'Aurélie Valognes avant que mon amie Jo ne me fasse découvrir cet auteure en m'en offrant trois volumes.
J'ai d'abord lu
Pas vraiment un roman, plutôt une suite de situations qui forment un tout dans la vie d'une famille, celle de Jacques, de Martine et de leurs descendants.
Jacques est un ronchon, très critique de tout, à l'humour vexant. Sa femme Martine n'hésite plus, après 40 ans de mariage, à le remettre à sa place pour essayer de maintenir une unité familiale parfois en péril.
Ils ont trois garçons, adultes, et bien sûr des belle-filles : Stéphanie mère poule craignant sans cesse pour la sécurité de ses enfants et enceinte du 3ème, Laura végétarienne pas très tolérante et Jeanne, la dernière arrivée qui entre à peine dans la famille, un peu déboussolée et dont l'arrivée perturbe un peu un équilibre très fragile.
Et pour compléter la famille, Antoinette, une sage grand-mère et un chien arrivé de nulle part pour provoquer des allergies chez Jacques....
Un style agréable et des situations sympathiques qui m'ont incité à lire aussitôt le second de ma série.
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Arthur, ancien comédien qui a connu des heures de gloire a tout donné à son métier, y oubliant au bord du chemin son épouse et sa petite Nina.
Nina a grandi sans son père, et, à plus de 70 ans ce père vit désormais seul et les relations avec sa fille sont rares et sans affection.
Pourtant elle accepte cette année encore que Louis, son fils de 8 ans, passe l'été avec son grand-père.
Une immense tendresse et une vraie complicité lient le grand-père et le petit fils.
Mais Arthur a un secret, qu'il cache au maximum de crainte qu'on ne lui confie plus le petit.
Il essaie par tous les moyens de cacher le mal qui le ronge, les oublis, les pertes de mémoire ou de repères, les visages sur lesquels il ne sait plus mettre de nom.
Mais du haut de ses 8 ans, et sans savoir lui donner de nom, Louis voit les difficultés et les manques de son grand-père.
Instinctivement, il décide d'aider son grand-père et de ne rien dévoiler de ses absences, sachant qu’elles pourraient les séparer.
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Sur la 4ème de couverture, je lis des commentaires :
"faire de nous, le temps d'une lecture, des gens heureux" Europe 1
"Un roman lumineux et nostalgique" 20 Minutes
"Une très belle histoire, réconfortante" Jacques....
Personnellement je n'ai trouvé ce roman ni lumineux, ni réconfortant. Bien au contraire, il m'a mise très mal à l'aise. L'évocation "de l'intérieur" de la maladie d’Alzheimer m'a bouleversée et fait mal.
Question de moment et de contexte sans doute....
Bonne journée à toutes