Un printemps au jardin
Déjà trois semaines qu'on nous demande de rester chez nous et pour ma part je respecte au maximum la consigne.
Je dois reconnaître qu'habituée à bouger, courant d'une association à l'autre, d'une expo à un salon.... je commence à manquer sérieusement de contact et que je ressens parfois une furieuse envie d'aller.... n'inporte où mais ailleurs !
Mais je n'ai pas la droit de me plaindre car si cette cochonnerie de virus nous prive des belles balades printanières, il a quand même eu la bonne idée d'arriver à la belle saison et me permet de profiter comme jamais de mon jardin.
Pendant que je lis, brode ou tricote sur la terrasse (avec un thé)...
le décor change autour de moi.
Alors que je demandais qu'on coupe quelques branches qui me semblaient trop longues, fiston a carrément décidé de nettoyer la haie de laurières.
Ces plantes ont mis des années avant de vraiment s'installer, et puis, petit à petit, sans que nous y prenions vraiment garde, la haie a poussé mais surtout s'est élargie pour atteindre par endroits 5 ou 6 mètres de large, dont au moins la moitié chez le voisin, couchant au passage le grillage qui séparait les deux terrains
Après le passage de fiston...
il reste encore 3 ou 4 mètres à faire...
mais on y voit nettement plus clair et j'ai gagné de nombreux mètres carrés pour installer des plantes d'ombre.
En pots bien sûr, car les laurières ont marcotté un peu partout et il y a beaucoup trop de racines pour creuser le sol.
Oh bien sûr, on voit aussi clair à travers, mais ce n'est pas gênant car de l'autre côté de la haie, c'est une ferme abandonnée, et un grand pré dans lequel, lorsque les enfants étaient petits, il y avait des moutons et des agneaux.
Cet espace naturel deviendra sans doute un jour ou l'autre lotissement mais d'ici là, la haie aura repoussé.
Et dans la série grand ménage de jardin, hier c'était tonte et j'adore quand le terrain vient d'être tondu.
Les oxalys, les paquerettes et les orquies qui mettaient de la couleur partout ont disparu mais l'herbe rase agrandit l'espace et met davantage en valeur les plantations
et les arbustes en fleurs semblent encore plus beaux
Et puis il y a encore quelques belles notes colorées
Encore 1 ? 2 ? 3 semaines à la maison ?
Il y a encore beaucoup à faire, en particulier du désherbage mais aussi sans doute encore des repas et de bons moments sur la terrasse.
Bien consciente de la chance que j'ai je pense très souvent à toutes celles et ceux pour qui le confinement, c'est en ville, dans quelques mètres carrés, avec au mieux un balcon donnant sur un espace vert, quand ce n'est pas sur une rue ou un parking. Je sais que pour eux, c'est bien plus difficile et je leur souhaite bon courage.