Une semaine marathon
Un petit déjeuner vitaminé s'impose ce matin.
S'il y a des semaines que je trouve un peu vides, où mon agenda me semble peu rempli, il en est d'autres qui font un peu semaine marathon.
C'est le cas de celle qui vient de passer.
Lundi matin, permanence à la Croix-Rouge. Rien d'exceptionnel, c'est tous les lundis.
Mardi réunion de bureau de la fédération régionale des maisons d'accueils des familles dont je suis vice-présidente. Deux heures de réunion en visio.
Mercredi journée "libre" donc bien sûr ménage, rangements divers, courriers et démarches à la poste et à la banque.
Jeudi matin, aller-retour Toulouse.
J'étais, et je suis encore jusqu'au 23 novembre, présidente d'une petite association "Atout coeur pour l'Oncopole" qui organisait mensuellement un concours de belote dont les bénéfices étaient destinés à la recherche sur le cancer. L'activité de l'asso s'est bien sûr arrêtée en mars 2020, pour les raisons que nous connaissons.
Et pour ces mêmes raisons, nous n'avons pu organiser la conférence au cours de laquelle nous souhaitions remettre un chèque à l'Oncopole.
Nous avons donc décidé de remettre notre don directement à l'Oncopole, dans leurs locaux.
Jeudi matin, la trésorière, M. Quaquie (qui a tenu la buvette pendant 5 ans) et moi avons eu le plaisir de remettre à l'Oncopole un chèque de 7 000 € destiné à la recherche.
Pas eu le temps de repasser à la maison car l'après-midi, j'étais de permanence à la Petite Maison.
Vendredi après-midi, c'était le salon de Grenade dont je vous ai parlé hier.
Hier, la journée entière était consacrée à un séminaire de la Croix-Rouge
Mais la semaine n'était pas terminée car, après une petite demi-heure à la maison, je repartais pour la soirée théâtre organisée par mon club "la malice des aiguilles"
Une pièce très drôle et magnifiquement jouée qui nous a fait un bien fou. Les masques obligatoires empêchaient de voir les visages mais pas d'entendre les rires.
Le scénario : un escroc s'évade pendant son transfert entre deux prisons. Poursuivi par la police, il entre dans le premier bâtiment dont il trouve la porte ouverte et se retrouve au "couvent des sœurs repentantes". Autant dire que la présence de cet homme dans ce lieu, n'est pas sans semer la panique parmi ces religieuses plus ou moins déjantées.
Et la journée n'était toujours pas terminée puisque après le spectacle et le rangement de la salle, le club avait organisé un buffet, pour un moment de partage avec la troupe.
Mais la vie d'une troupe de théâtre ne se termine pas avec le baisser de rideau : il faut rencontrer les spectateurs, se changer, démonter les décors.... et le temps passe, les heures défilent, la nuit s'installe... Partie depuis 7h30 hier matin, il était 2h cette nuit quand je suis enfin rentrée chez moi, après 22 heures debout.
La journée d'aujourd'hui devrait être plus calme. Un apéro ce soir pour "finir les restes" de la soirée et sans doute cet après-midi un peu de cocooning pour engranger quelques forces pour la semaine prochaine...